Une nouvelle ère pour la culture et la médecine africaine : La Fondation Mika ouvre ses portes à Douala

Une nouvelle ère pour la culture et la médecine africaine : La Fondation Mika ouvre ses portes à Douala

Le 24 février 2024 restera une date mémorable pour la ville de Douala, au Cameroun. C’est en effet à cette occasion que la Fondation Mika a été officiellement inaugurée, marquant une nouvelle étape dans la valorisation de la culture et de la médecine traditionnelle africaines. Cet événement a réuni un parterre d’invités de marque, parmi lesquels figurait le Mbombog Yebga, une figure spirituelle respectée et influente.

La Fondation Mika, fondée par Mme Marguerite MFOMOUN MESSINA, s’est donné pour mission de promouvoir les richesses culturelles et médicinales du continent africain. À travers ses différents programmes, elle entend sensibiliser la jeune génération féminine à l’importance de préserver ces trésors ancestraux, tout en menant des actions caritatives au service des communautés locales.

Cet article vous plonge au cœur de cette journée historique, en vous faisant découvrir les temps forts de l’inauguration, les personnalités présentes et les objectifs ambitieux de cette nouvelle institution.

L’inauguration de la Fondation Mika

Dès les premières heures de la matinée du 24 février, une effervescence palpable s’est emparée du quartier de Makepe Rond Poulin, à Douala, où se trouve le siège de la Fondation Mika. Des dizaines d’invités, venus de tous horizons, ont commencé à affluer pour prendre part à cette journée d’inauguration tant attendue.

Parmi eux, on pouvait notamment apercevoir Ben Decca, l’une des figures les plus respectées de la scène musicale camerounaise. Connu pour ses textes engagés et sa profonde spiritualité, l’artiste a tenu à apporter son soutien à cette initiative visant à valoriser les traditions ancestrales du pays.

Aux côtés de Ben Decca, on a également pu remarquer la présence de plusieurs « Mbombog » – ces hommes spirituels, également appelés « notables », qui jouent un rôle essentiel au sein des communautés traditionnelles africaines. Leur participation à l’événement témoigne de l’importance accordée par la Fondation Mika à l’héritage culturel et médicinal du continent.

Lorsque l’heure de l’inauguration a sonné, Mme Marguerite MFOMOUN MESSINA, la fondatrice, a pris la parole devant l’assemblée, visiblement émue. Dans son discours, elle a retracé le parcours qui l’a amenée à créer cette institution, soulignant l’urgence de préserver les savoirs ancestraux face à la mondialisation.

« Pendant trop longtemps, notre riche patrimoine culturel et médicinal a été marginalisé, voire méprisé. Il est temps de le remettre à l’honneur et de le transmettre aux générations futures. C’est le défi que s’est fixé la Fondation Mika », a-t-elle déclaré sous les applaudissements nourris de l’assistance.

Les axes d’intervention de la Fondation Mika

Après cette allocution inaugurale, les invités ont pu découvrir en détail les différents programmes et initiatives portés par la Fondation Mika. Trois axes principaux ont été mis en avant :

  1. La valorisation de la médecine traditionnelle africaine

L’un des piliers de la Fondation Mika est la promotion des pratiques de médecine traditionnelle africaine. Consciente de la richesse de ce savoir-faire ancestral, l’institution entend lui redonner ses lettres de noblesse et encourager son utilisation au sein des communautés locales.

À cet effet, la Fondation a prévu d’organiser régulièrement des ateliers de formation animés par des praticiens reconnus. L’objectif est de transmettre les techniques de préparation et d’utilisation des plantes médicinales, ainsi que les rituels thérapeutiques traditionnels.

« Pendant trop longtemps, notre médecine traditionnelle a été reléguée au second plan, au profit d’approches plus occidentalisées. Pourtant, elle recèle des vertus insoupçonnées et joue un rôle essentiel dans le bien-être de nos populations », a souligné Mme MFOMOUN MESSINA.

  1. La sensibilisation à la culture africaine

Au-delà de la médecine, la Fondation Mika entend également mettre en lumière la richesse de la culture africaine dans toute sa diversité. Des programmes de sensibilisation seront ainsi déployés, ciblant en particulier les jeunes femmes, afin de les encourager à redécouvrir et à s’approprier leur patrimoine culturel.

Des ateliers de contes, de danse traditionnelle, de tissage ou encore de poterie sont ainsi prévus, animés par des artistes et artisans locaux. L’objectif est de permettre aux participantes de s’immerger dans ces traditions ancestrales et d’en saisir toute la profondeur.

« Nos jeunes filles grandissent trop souvent éloignées de leurs racines culturelles. Il est primordial de leur redonner accès à ces trésors, qui font la richesse de notre identité africaine », a expliqué la fondatrice.

  1. Les actions caritatives au service des communautés

Enfin, la Fondation Mika s’est également fixé pour mission de venir en aide aux populations les plus vulnérables à travers diverses actions caritatives. Des programmes de soutien à l’éducation, à la santé et au développement économique local sont ainsi en préparation.

« Nous sommes convaincus que la valorisation de notre patrimoine culturel et médicinal doit s’accompagner d’un engagement concret auprès des communautés. C’est pourquoi la Fondation Mika entend mettre ses ressources au service du bien-être et de l’épanouissement de nos populations », a déclaré Mme MFOMOUN MESSINA.

Un avenir prometteur pour la Fondation Mika

Après cette journée d’inauguration haute en couleurs, la Fondation Mika s’apprête à entamer une nouvelle étape de son développement. Forte du soutien de personnalités influentes comme Ben Decca et des notables locaux, l’institution compte bien s’imposer comme un acteur incontournable dans la préservation et la promotion des traditions africaines.

Au-delà des programmes déjà annoncés, la Fondation projette également d’étendre progressivement son champ d’action à d’autres domaines, tels que la protection de l’environnement, les formations professionnelles et accompagnement international. L’objectif est de faire de cette structure un véritable catalyseur de changement social et culturel au sein de la société camerounaise.

« Nous sommes conscients que le chemin sera long et parsemé d’obstacles. Mais nous sommes déterminés à relever ce défi, pour le bien de nos communautés et de l’Afrique tout entière », a conclu Mme MFOMOUN MESSINA, sous les applaudissements nourris de l’assistance.

Conclusion

L’inauguration de la Fondation Mika à Douala marque une étape décisive dans la valorisation de la culture et de la médecine traditionnelle africaines. Grâce à ses programmes ambitieux et à l’engagement de personnalités influentes, cette nouvelle institution entend redonner à ces trésors ancestraux la place qui leur revient, tout en menant des actions concrètes au service des populations locales.

Au-delà de Douala, la Fondation Mika aspire à devenir un modèle à suivre pour d’autres initiatives similaires à travers le continent. Car c’est bien l’avenir de l’Afrique qui se joue dans cette quête de reconnaissance et de préservation de son riche patrimoine culturel et médicinal.

 

 

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